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La situation sécuritaire du pays, objet d’une rencontre entre des Sénateurs et le Haut-état major de la PNH

Une séance de travail sur la situation sécuritaire du pays a lieu au Sénat ce jeudi 11 juillet. L’occasion pour la Commission Justice et Sécurité du Sénat et le Haut-état major de la PNH de discuter des moyens à mettre en place pour apporter une solution au phénomène de l’insécurité.

Le sénateur Jean Renel Sénatus, président de la Commission justice et Sécurité au Sénat, a révélé avoir évoqué avec le DG de la PNH les obstacles rencontrés par l’institution policière dans le cadre du processus de sécurisation de la vie et des biens de la population. Le DG de la PNH a fait part, selon le sénateur, de multiples problèmes rencontrés par l’institution policière tels des soucis de budget. Ce qui selon Jean Renel Sénatus tombe d’aplomb, car il est du ressort des sénateurs de doter le pays d’un budget.

L’élu de l’Ouest a également partagé des informations qu’il qualifie d’inquiétantes. Ainsi au cours de l’année 2018, 98 personnes ont été tués alors qu’au mois de juin 2019, 500 cas ont déjà été recensés. En 2018, 17 policiers ont trouvé la mort, pour l’année 2019, 25 agents de l’ordre ont été assassinés. Un constat alarmant, a-t-il dit.

Le sénateur en a profité pour évoquer la question de gangs qui sèment la terreur en Haïti. Selon lui, il existe deux types de gangs dans le pays : les gangs sociaux et les gangs politiques. Le premier type, selon lui, est formé par ceux qui attaquent les petits commerçants afin de trouver de quoi manger. Le second, dit-il, a des bras politiques qui l’alimentent en munitions pour assassiner la population. La solution, d’après Sénatus, est que l’État affirme son autorité et démontrer que c’est lui qui détient le monopole de protection de vie et de biens dans la société.

Face à cette situation, le sénateur informe qu’un ensemble de dispositions seraient prises surtout en ce qui a trait à la circulation des armes illégales dans le pays. Ainsi, par rapport au dossier des 50 fusils disparus au Palais National en 2012, Jean Renel Sénatus annonce qu’une enquête parlementaire va faire la lumière sur ce cas.

De son côté, le Directeur général de la police nationale a confirmé certains points évoqués par le Sénateur Jean Renel Sénatus. Les problèmes rencontrés, les pistes de solution, entre autres figurent parmi ces sujets.

Concernant le cas du policier assassiné à Bassin-bleu la semaine dernière, Michel-Ange Gédéon a révélé que des enquêtes sont en cours sur ce dossier. Il a également appelé les policiers à la vigilance, soulignant que la charité bien ordonnée commence par soi-même.

Réagissant à la décision du sénateur Sorel Jacinthe qui a déclaré officiellement rejoindre l’opposition, Michel-Ange Gédéon a brandi l’argument d’une interprétation et d’exploitation politiques de ses déclarations.

Le sénateur de la Grand-Anse, en effet, explique avoir lâché Jovenel Moïse en raison d’une affaire de containers non contrôlés, interceptés par la police en janvier 2019. Michel-Ange Gédéon avait déclaré qu’il a été obligé de restituer ces 10 conteneurs à leurs propriétaires parce que les autorités compétentes qu’il avait appelées n’ont pas réagi.

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